30 décembre 2009
Jean-Claude Mourvelat-La rivière à l'envers
Tomek voit entrer l'amour de sa vie dans son épicerie de village et la laisse repartir, après qu'elle eut payé son sucre d'orge. Il va alors se lancer à la poursuite de cette bien-aimée, elle-même en quête d'une rivière dont l'eau rendrait immortelle et qui coulerait à l'envers, de son embouchure vers sa source.
C'est un voyage initiatique d'une grande pureté que nous offre ces romans (car ils sont deux, un tome pour Tomek et un tome pour Hannah) une langue simple et profonde, comme un sous-bois celtique, comme le désert, comme l'adolescence.
C'est le premier roman que j'ai vu lire à des adolescents, juste pour le plaisir, à une époque où on leur apprend à ne lire que de l'utilitaire. Un souvenir ému.
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