Pas par hasard
Une catastrophe de voir à quel point je suis chez moi là-bas, au milieu des vieux papiers. A tel point qu'on m'a plusieurs fois demandé si je travaillais là. J'aurais pu, je pourrai. Je ne serai pas malheureuse, juste un peu trop pétillante pour l'endroit. Mais heureusement, il y a toujours des phénomènes qui parlent plus fort que moi [j'ai fait rire une dame toute la journée avec une seule réplique, un bonheur].
Et me voilà repartie dans la grande quête des Devaux, Duval et autres Gall à travers l'Algérie naissante. Je crois que je vais finir par en écrire un livre, sur ce foutu Montenotte, ces drôles de gens qui ont tout quittés pour aller s'installer dans la montagne.
Et je me régale. J'en oublie de manger. Je me trouve là où je suis si bien.