Malade du temps

Pas du temps météorologique.
Non, de celui d'Einstein, le temps du beffroi, de Philippe le Bel et des "surbooking".

Vautrés sur le canapé, hautement improductifs à regarder la pluie tomber, nous nous lamentions sur nos journées tellement minutées; au point que passer aux toilettes est strictement impossible en dehors du créneau alloué à cette activité (et si tu loupes ton coche, prière de se retenir jusqu'à la prochaine fenêtre de lancement)...
Et nous sommes des résistants, des conscients.

Il faut VRAIMENT que je me pose quelque part.

Comments

[Clair d'étoile]

Je me dis la même chose à peu près des tas de fois par jour! Non pas que mon temps soit minuté, au contraire, il s'égrène dans une indifférence parfaite et la monotonie la plus totale. Mais plutôt que je souffre de ne pouvoir l'utiliser à mon gré, à mon rythme, à faire des activités épanouissantes et enrichissantes. A l'heure actuelle, seul le jardin sauve le reste. Mais l'averse est là, et on ne tond pas une pelouse sous la pluie. Attendre, encore, attendre, toujours attendre. Si tu cherches un endroit où te poser il existe un créneau en fin d'été. Ou bien est-ce moi qui viendrai voir le soleil? A voir, méditer, décider, trouver les créneaux...