Gary Ross - Pleasantville

Agressé par sa vie d'adolescent, David se réfugie dans le visionnage compulsif d'une sitcom des années 50, "Pleasantville" ; un monde lisse et courtois, sans aventure et en noir et blanc. Mais un beau soir il se retrouve propulsé avec sa soeur jumelle Jennifer DANS la série. Or Jennifer n'est pas très à l'aise dans ce monde qu'elle va dynamiter.

C'est un film qui réfléchit sur l'émotion, ce qui nous met en mouvement. C'est le contraire de la sécurité, mais c'est aussi le sel de la vie. C'est différent pour chacun de nous, sexe, amour, arts, littérature, colère, mais "c'est en nous", c'est nous. Le nier, c'est se suicider.

Allez, c'est tout bon. Le thème, les acteurs, tous meilleurs les uns que les autres, la musique acidulée et variée, la prouesse technique, entièrement au service de l'histoire... Une fable morale certes convenue, mais tellement vivifiante. Et un petit bijou cinématographique, trop injustement oublié.

Pleasantville dans IMDB