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Jour de colère
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11 février 2007

Ecraser les cages

Le_roi_et_l_oiseauEt je pleure comme un veau...encore et encore.

Zoé regarde "Le roi et l'oiseau" de Paul Grimault. Arrive la scène finale où seul reste un robot destructeur et déconnecté. Le petit oiseau imprudent s'est encore coincé dans une cage; à explorer le monde, on se laisse parfois prendre au piège. Alors, délicatement, ce monstre de métal soulève de ses deux pinces la grille de la cage, permettant au téméraire de s'envoler à nouveau... Et d'un coup de poing écrase la cage.

Regardez ce film, encore et encore. Régalez des couleurs délicates, des dialogues d'anthologie (Prévert oblige). Et remettez des oiseaux dans vos vies, en en écrasant les cages où on les enferme.
cage

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Commentaires
C
"Le roi et l'oiseau" est l'un des premiers films que j'ai vu au cinéma, j'en suis quasi-certaine. Je me souviens l'avoir adoré pour des tas de raisons, mais aujourd'hui, plus de quinze-vingt ans après, malgré mon enthousiasme, je dois avouer que je ne me souviens plus totalement du film. J'ai oublié. Je me suis déjà dit que je le reverrai bientôt, je le redécouvrirai avec plaisir et émerveillement.
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A
Caco, j'ai pensé à toi, quand ma fille s'est mis à le regarder en boucle, puisque tu évoquais récemment Prévert, en sortant de l'école.<br /> Les chansons de Prévert, pour moi, c'est Montand. Et il y en a tellement...
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A
Oh non !!!<br /> L'enfance, c'est la passivité. Elle a sa raison d'être, sa beauté, mais elle ne saurait être une fin en soi. Grandir, c'est constater qu'on agit, interagit, réagit, on actionne. Alors on peux briser nos chaines.<br /> Toujours dans "l'ombre du doute", cité à propos de Rose, l'héroïne trouve la force de se défendre de son père parce qu'il s'en prend à son petit frère. Prise dans une logique adulte de protection de l'enfant, elle trouve la force de réagir et de ne plus subir.<br /> Après, savoir quel adulte on veut être...
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J
Je ne sais si c'est de nos pensées ou de la société dont nous sommes prisonniers ! Les barreaux ne se laissent rouiller par aucune larmes, les bourreaux non plus ! <br /> Nous sommes les bourreaux de nous-même, chaque fois qu'une peine est trop lourde à supporter. Alors, la vie nous emprisonne dans notre propre chair. <br /> La délivrance, c'est peut-être l'enfance ?
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C
Nous l'avons revu, avec beaucoup d'émerveillement et d'émotions mêlés, il y a quelques semaines :)
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