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Jour de colère
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10 février 2007

Femmes à l'écran 3-Le souffle de Rose

titanic_027
Souvenirs-souvenirs...
Tous scotchés devant Titanic, d'aucun pleuraient comme des fontaines depuis le départ du bateau, quand à moi, rien, toujours rien. Et pourtant je savais qu'allait arriver ce moment où immanquablement ma gorge allait se serrer, le coup de sifflet presque final où Rose choisit de vivre envers et malgré tout (s).

Ce cauchemar récurent que je fais au bords du sommeil. Quelque chose de terrible m'arrive, mais je sais que ce n'est pas la réalité ou du moins que mon cerveau déforme la réalité, qu'il faut que je me réveille pour m'en rendre compte; qu'il faut que je crie pour me réveiller. Mais je n'y arrive pas, je fais des efforts désespérés mais aucun son ne sort de ma bouche. Jusqu'au moment où j'arrive, je retrouve mon souffle et je crie, dans mon rêve et dans la réalité, me réveillant...me sauvant aussi.

Autre film, autres personnages. Josiane Balasko, bousculant Sandrine Blancke pour la faire crier,car c'est le seul moyen qu'elle peux lui donner pour se protéger de son violeur de père. Encore un personnage qui ne veux pas se défendre pour elle mais qui accepte de se battre pour quelqu'un d'autre.

Crier, comme un souffle de vie, la magie de la respiration et ce sifflet comme vecteur.
Si la Rose de Cameron est longtemps pâlichonne, elle acquière dans cette scène toute sa puissance. La beauté de ce rôle est dans sa construction entre deux temps, deux actrices. Rose gagne car elle survie longtemps, très longtemps, parce qu'elle réussit à vieillir. En ce sens, c'est Rose âgée qui nous démontre la force posée que Rose jeune n'a fait que mettre en place. Une si belle promesse...

rose

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Commentaires
C
Je me suis un peu calmée depuis :o)
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A
Tu avais commencé bien plus tôt, à peu près à l'iceberg :-)
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C
Rose, le bateau, l'histoire et le pauvre concepteur du bateau qui sait qu'il va couler. C'est pour moi l'un des passages les plus émouvant de ce film : le concepteur qui confirme que le bateau va couler, rappelle à Rose qu'il n'y a pas assez de canots et la supplie de se sauver. Lui est effondré : il avait construit un bateau qui devait être sa fierté et qui va tuer des tas de personnes. Il a décidé de mourir avec eux, il arrête l'horloge. Quel désespoir. Cette scène est au milieu du film, immanquablement je pleure à cet endroit, et il n'est pas rare que je continue à renifler tout le reste du film, tellement les scènes émouvantes et fortes s'enchaînent à partir de là.
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J
Il est si difficile de crier <br /> lorsqu'on vous a appris à obéir,<br /> au point d'oublier de vivre<br /> et de se révolter ! <br /> <br /> Il est toujours possible de crier<br /> tant qu'en nous réside la force de rire<br /> de se dresser vivant, ivre<br /> de danser, libre, de virevolter !<br /> <br /> Bizz<br /> <br /> Jean-Youri
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